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Et si honorer nos ancêtres, c’était guérir nos lignées ?

Parce qu’en reconnaissant leurs histoires, nous cessons de porter leurs blessures.

Honorer, c’est libérer — pour nous, pour eux, et pour que la vie circule à nouveau librement.

Depuis la nuit des temps, les peuples du monde entier ont honoré leurs ancêtres. Que ce soit à travers les autels familiaux d’Asie, les danses sacrées d’Afrique, les offrandes du Día de los Muertos au Mexique ou les bougies allumées de la Toussaint en Occident, une même sagesse traverse les cultures : celle de se souvenir, de remercier et de relier les vivants et les morts, le visible et l’invisible…

Dans les traditions où ce lien est resté vivant, honorer les ancêtres n’est pas un simple rituel symbolique — c’est une véritable hygiène énergétique et spirituelle. En les célébrant, en racontant leurs histoires, en leur offrant prières et offrandes, les peuples permettent à leurs lignées de se pacifier et de se délester de leurs charges. Les ancêtres, reconnus et honorés, peuvent ainsi reposer en paix, et leurs descendants vivre plus légers, plus enracinés, plus conscients.

Dans nos sociétés modernes, cette mémoire s’est affaiblie. En nous coupant de nos racines, nous avons aussi perdu la conscience des forces invisibles qui nous traversent. Ce qui n’a pas été reconnu, pardonné ou mis en lumière dans les générations passées continue souvent de peser sur nous : douleurs inexpliquées, schémas qui se répètent, loyautés inconscientes. Honorer nos ancêtres, c’est donc réouvrir un canal oublié — remettre de la conscience, de la gratitude et de l’énergie dans notre lignée, pour que la vie circule à nouveau librement.

Libérer les âmes, apaiser les liens.

Certaines âmes, trop chargées ou trop blessées au moment de leur départ, demeurent parfois dans les plans proches de la Terre. Elles restent “entre deux mondes”, attachées par des émotions non résolues, des regrets, des colères, ou par la souffrance de ceux qui les pleurent encore. Ces présences ne sont pas mauvaises : elles cherchent souvent la lumière, un apaisement, une reconnaissance. Mais lorsqu’elles demeurent trop longtemps accrochées à nos champs énergétiques, elles peuvent nous épuiser, troubler notre clarté, freiner nos élans.

Faire la paix avec nos morts, c’est leur permettre de poursuivre leur chemin, et nous libérer du poids de ce qui n’est plus à porter. Cela demande parfois de traverser nos émotions : la tristesse, la colère, la culpabilité, le sentiment d’inachevé. Le pardon et la gratitude ouvrent alors un espace de guérison réciproque — pour eux, comme pour nous. Et lorsque la paix s’installe dans la lignée, la force peut à nouveau se transmettre. Car derrière les blessures, il y a toujours la vie, intacte, prête à circuler.

Retrouver la force des origines

Chaque ancêtre, au-delà de ses blessures, porte une force de vie immense : celle d’avoir survécu, d’avoir aimé, d’avoir transmis. Se relier à eux, c’est puiser dans cette puissance silencieuse, dans cette sagesse du vivant qui a traversé les âges pour que nous soyons là aujourd’hui. C’est reconnaître que nous sommes le fruit d’innombrables victoires — et que leurs forces nous soutiennent encore, si nous savons les appeler.

Le passage de Samhain : un temps pour se relier et se dépouiller

Autour du 31 octobre, les anciens Celtes célébraient Samhain, le passage sacré entre les mondes. On disait que le voile entre les vivants et les morts devenait plus fin, permettant aux âmes de revenir près de leurs proches. C’était un moment de recueillement, de gratitude, de purification et de transformation — bien avant qu’il ne devienne la fête d’Halloween.

Aujourd’hui encore, cette énergie d’automne marque un temps de bilan, de dépouillement et de tri. C’est une période propice pour se délester de ce qui n’a plus lieu d’être : vieilles croyances, habitudes, attachements, poids émotionnels ou mentaux. Comme la nature qui se dépouille de ses feuilles, nous sommes invités à nous alléger, à rendre au sol tout ce qui doit se transformer.

C’est aussi un moment privilégié pour interroger notre rapport à la mort, au deuil et à la séparation.

  • Sommes-nous en paix avec ces passages ?
  • Savons-nous laisser partir ce qui doit s’en aller ?
  • Acceptons-nous de voir mourir en nous certaines parts anciennes pour permettre à d’autres de naître ?

Dans notre société occidentale, la mort reste souvent un tabou, un sujet que l’on évite ou que l’on craint. Pourtant, elle fait intimement partie du cycle de la Vie. Apprendre à l’accueillir, à l’honorer, c’est se réconcilier avec le mouvement naturel du vivant : naître, croître, dépérir, renaître. La mort n’est pas l’opposé de la vie, mais son passage secret — celui qui permet à la vie de se renouveler sans cesse. Ainsi, honorer nos ancêtres pendant cette période, c’est aussi nous pacifier avec ce grand mystère. C’est reconnaître que la mort n’interrompt pas la Vie : elle la transforme.

Une journée pour honorer, pardonner et libérer

En cette période de transformation intérieure, propice à la libération et à la guérison des racines, nous vous proposons de vivre une journée de reliance et de guérison des lignées :

Ce samedi 1er novembre à Corcelles.

Aux côtés d’Alain Zehnder et de Joanie Zehnder, vous vivrez un véritable voyage au cœur de votre lignée : des rituels d’ancrage et de purification, des méditations guidées, des pratiques de reconnexion aux ancêtres bienveillants, et des temps de libération des schémas répétitifs. Une journée pour déposer ce qui pèse, honorer ce qui a été, et retrouver la force, la paix et la gratitude d’appartenir à une lignée vivante.

Nous vous accueillerons dans un espace bienveillant et sacré, pour célébrer ensemble ce passage entre les mondes — un moment pour se relier, se purifier, et laisser la lumière circuler à nouveau dans vos lignées et dans votre vie. Vous trouverez toutes les infos et le lien d'inscription ici : Journée de reliance aux ancêtres

🌸 Rituel pour honorer et libérer ses ancêtres

Je vous invite à ce rituel, si vous en sentez l’élan. Un moment de paix, de gratitude et de lumière pour renouer le lien avec vos ancêtres, reconnaître leurs histoires et les aider à poursuivre leur chemin.

1 Préparez un espace sacré en allumant une bougie :
Vous pouvez placer devant vous une ou plusieurs photos de vos ancêtres, ou simplement visualiser un grand arbre symbolique représentant votre lignée, ses racines profondément ancrées dans la terre, ses branches qui s’élèvent vers la lumière.

2 Se centrer et se relier :
Fermez les yeux.
Respirez calmement et sentez la terre sous vos pieds.
Imaginez l’énergie des générations passées circuler à travers vous, comme une sève qui relie les racines à la cime.

3 Reconnaissance et gratitude :
En silence ou à voix haute, prononcez ces paroles (ou laissez venir les vôtres) :
« Je vous remercie, mes ancêtres, pour la vie qui m’a été transmise.
Je reconnais vos histoires, vos efforts, vos blessures et vos élans de vie.
Merci pour ce que vous avez vécu, pour ce que vous avez transmis, consciemment ou non. »

4 Libération et passage vers la lumière :
Puis, dans un souffle d’amour et de bienveillance, dites :
« Je vous rends ce qui ne m’appartient pas, avec gratitude et respect.
Que vos âmes trouvent maintenant la paix et rejoignent la lumière.
Que les liens entre nous se purifient, pour que chacun retrouve sa juste place, dans la paix et la liberté. »

5 Temps de silence :
Restez quelques instants en présence.
Laissez circuler la lumière dans tout votre arbre, depuis ses racines jusqu’à ses branches.
Sentez les mémoires s’apaiser, les énergies s’équilibrer, et la force de la Vie se remettre en mouvement.

Ce rituel est une manière d’honorer la mémoire, de pacifier les âmes et de reprendre notre propre pouvoir. Car honorer nos ancêtres, c’est finalement honorer la Vie elle-même — cette chaîne ininterrompue qui nous relie à la Terre, au Ciel, et à tout ce qui respire entre les deux.